Tommy a écrit:bah t'attends quoi d'ailleurs
J'ai demandé au proprio samedi, toujours pas décidé non L'auras ou l'auras pas alors ?
Tommy a écrit:bah t'attends quoi d'ailleurs
Conservation du super SP 95 et SP 98
Si l’essence est consommée dans un délai inférieur à 3 mois, généralement il n’y a aucun souci (modification peu importantes)
Passé ce délai, le carburant subit des modifications chimique inexorable et sa composition se modifie avec le temps.
Il existe 3 stades distincts et indissociables pendant la période de stockage dans un réservoir ou un bidon …. (Entre 3 et 10 mois de stockage)
La volatilité, l’évaporation, l’oxydation
La volatilité est le pouvoir qu’a le carburant de se transformer en vapeurs, ce sont ces vapeurs qui s’enflamment dans la chambre de combustion. Elles dépendent de la température et du lieu de distribution (dépends de la latitude, commun aux USA… On parle de carburant été et de carburant hivers. Plus volatile en hivers qu’en été cela rends les démarrages plus facile)
L’indice d’octane chute lentement, jours après jours.
L’évaporation est une conséquence de la volatilité .Dans les réservoirs des véhicules les variations de températures jour/nuit forment un cycle. À cause de ces cycles les gaz volatiles sortent par les évents, on dit que les réservoirs « respirent ». Dans le réservoir le volume initial diminue lentement. D’autre part un autre phénomène apparaît ; lors de ces « respirations » de l’air +- humide entre dans le réservoir, il se crée alors de la condensation sur les parois du réservoir (cycle chaud /froid), apparition progressive du point de rosé, de fines gouttelettes d’eau se forment sur les parois, cette eau, plus lourde que l’hydrocarbure coule dans le fond du réservoir et contamine celui-ci .….en même temps, la partie de réservoir (métallique) émergée subit de la corrosion (rouille) au processus récurent…. Le réservoir est bon pour une restauration complète…ou son remplacement !!!
L’oxydation est alors en marche…..en effet ; la partie du liquide en contact avec cette masse d’air entretien une réaction d’oxydation avec l’oxygène de l’air, il se crée des radicaux libres suivit d’une polymérisation des oléfines ce qui provoque l’apparition de gommes…. (la teneur en gomme actuelle doit être au maximum de 5 mg/ 100ml, mais cette norme ne précise pas sa stabilité dans le temps).
Les gommes sont des particules de couleur et consistance de type caramel mou, a l’odeur forte, type goudron, elles se diluent difficilement.
Au bout de 10 à 12 mois dans un réservoir, l’essence a changé d’odeur (rance) de couleur, (brun rouge) et d’indice d’octane (plus faible) elle a tendance à s’enflammer moins facilement ou pas du tout ! D’autre part il y a contamination ; par l’eau de condensation (1g d’eau / litre d’air, donc un air chargé d’humidité fait baisser l’indice d’octane de 0.25 a .032 MON) et par la rouille des parois qui pollue le carburant …ce carburant n’est plus bon a utiliser.
Ces phénomènes sont fréquent surtout si il s’agit de carburant de basse qualité…les carburants que l’on trouve dans les stations de renommée internationales sont en général « gavés » d’additifs et sont moins sensible…
J’ai fait l’expérience suivante en présence d’un client têtu, qui réfutait mes explications : son moteur (monocylindre) refusant de démarrer après le plein à partir de son bidon de stockage.
Une analyse rapide m’indiquait que son carburant était contaminé a tel point qu’il était ininflammable par l’étincelle de la bougie d’allumage…j’ai donc trempé un doigt dans le réservoir et immédiatement allumé un briquet sur le doigt en question sous les yeux du client qui restait interloqué….le liquide ne s’est même pas enflammé !!!!Il en a immédiatement conclu que son carburant était mauvais et que mon analyse était correcte !!!
Cependant, au delà de 12 mois de stockage, les désagréments vont se multiplier. Le carburant dénaturé, vieux, rance, provoque la désagrégation des caoutchoucs (membranes, durits etc.) et peut aboutir au blocage des soupapes d’admission :
La gomme résiduelle (teneur normalisé a 5mg/l) est véhiculée par le carburant pendant les phases de temps moteurs, celle-ci se concentre et se dépose entre autre sur la queue de soupapes et les guides pouvant coller littéralement l’ensemble. Tant que le moteur est chaud il n’y a pas collage, dès que le moteur est refroidi, la polymérisation s’effectue et la gomme durcie. Cette gomme est facilement identifiable. Couleur brun rouge, consistance proche du caramel dur, odeur caractéristique, il est très difficile de la supprimer. Elle ne se dilue pas.
J’ai constaté ce phénomène sur des petit moteurs 4 temps industriel, type motobineuse, tondeuses, quelle que soit la marque ou la technologie, soupapes en tète ou latérales, les dégâts peuvent être très importants. Carburateurs bloqués, soupapes collées, tordues, tige de culbuteurs tordus, jusqu’à la casse de l’arbre à came par réaction !!!! Aucun produit chimique n’en vient à bout si la gomme a polymérisé, il faut tout démonter et nettoyer, gratter, brosser. Attention, il faut penser à vidanger tout le circuit carburant car la même panne peut survenir quelques heures après avoir tout nettoyé si on laisse ce carburant dénaturé dans le réservoir.
Toutes ces informations sont connues depuis de nombreuses décennies.
Shagwell a écrit:Je pense aussi, elle ne roule pas plus avec moi en fait
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