Non, j'ai rien là dessus...
D'ailleurs, un petit résumé de l'essai SportAuto
Essai Alfa Romeo 4C: "dynamique, mais décevante !"Découvrez les premières impressions de Julien Diez, journaliste à la rédaction de Sport Auto, aux commandes de la nouvelle petite sportive Alfa Romeo : la 4C.Présentée en grandes pompes à Balocco, le centre de développement du groupe Fiat, l'Alfa Romeo 4C est annoncée comme la "supercar accessible". Rien que ça! Journaliste-essayeur à la rédaction de Sport Auto, Julien Diez, nous livre ses premières impressions.
"Alfa Romeo a réussi son coup en termes de design (hormis les horribles phares soi-disant allégés). Le petit coupé fait l'effet d'un O.V.N.I. dans la rue avec ses dimensions compactes, ses hanches larges et sa faible garde au sol. Au-delà de la plastique, la 4C marque par son dynamisme… L'association de la légèreté (895kg à sec) et de l'architecture à moteur central fait des merveilles. Les réglages de suspensions ne sont pas extrêmes.
Très typée Lotus...La sensation de légèreté est moindre par rapport à une Lotus Elise. Le confort rejoint cette dernière et reste sommaire qu'il s'agisse de l'insonorisation, des assises ou de l'habitacle surchauffé si l'on ne prend pas l'option clim (gratuite). La polyvalence et le quotidien ne sont pas son fort... La finition reste décevante avec beaucoup de plastiques basiques, un assemblage peu rigoureux. A 51.500€, on s'attendait à un habitacle plus épuré façon Lotus, au hasard, et à la présence plus conséquente de carbone, bien que la baignoire centrale en fibre soit ici apparente.
Mécanique décevanteSur la plan mécanique, la 4C déçoit entre un caractère très diesel - beaucoup de couple, puis progression linéaire et faible au-delà de 4.000 tr/mn - et un bruit banal à l'admission. La sonorité reste très travaillée à l'échappement. Elle est surtout audible de l'extérieur et à bas régimes. Elle fait un grondement peu conventionnel avec l'échappement Racing (libre) optionnel... Le 4 cylindres turbo de 240 chevaux est associé à une boîte à double embrayage, lente par rapport à la concurrence et provoquant régulièrement des à-coups.
Châssis plaisirBref, ce coupé permet à Alfa Romeo d'enfin renouer avec le sport - le vrai -, et régale par son châssis. Mais le tempérament moteur n'est pas digne du blason, comme la gestion de boîte ou la finition. Le prix est justifié en raison des matériaux employés: coque carbone, faux-châssis en aluminium... Comme l'a expliqué Alfa Romeo, il lui reste 7 ans à vivre. On peut donc espérer d'ici là quelques déclinaisons croustillantes comme une version Spider ou GTA".
L'essai complet de l'Alfa Romeo 4C sera à découvrir dans le numéro 622 de Sport Auto (novembre 2013).
SportAuto.fr